A la rencontre des dys

De nombreux enfants connaissent de nos jours des troubles cognitifs qui perturbent leur apprentissage scolaire. Ces enfants ont ce qu’on appelle des « dys ».

Faisons un petit tour d’horizon sur quelques-uns de ces troubles :

• La dyslexie :

C’est un trouble spécifique du langage écrit (orthographe, lecture). Quand un enfant est dyslexique, il a du mal à apprendre à lire, à relier les sons et les lettres ou encore à découper les mots entre eux. Souvent, ce diagnostic est posé en classe de CE1, quand un simple retard d’apprentissage semble peu probable.

Comment y remédier ? Cela peut-être par un accompagnement de l’orthophoniste. On peut citer par exemple la méthode Borel phonogestuelle pour différencier les sons.

• La dysphasie :

C’est un trouble spécifique du langage oral. Quand un enfant est dysphasique, il a du mal à parler mais aussi à comprendre les consignes, les sens des mots.

Comment l’aider ? Comme pour la dyslexie, il pourrait être intéressant d’amener votre enfant chez l’orthophoniste pour qu’il lui donne des moyens non verbaux pour s’exprimer (par exemple des pictogrammes).

• La dyspraxie :

C’est un trouble spécifique de l’acquisition de la coordination du geste et du traitement de l’espace. Quand un enfant est dyspraxique, il est très maladroit, tombe souvent ou encore il a du mal à tenir ses crayons.

Comment l’aider ? Faire appel à la psychomotricité pour la motricité globale mais aussi à l’ergothérapie pour que l’enfant trouve d’autres stratégies pour lui faciliter la vie. Par exemple pour tracer des lettres ou pour apprendre à se servir d’un ordinateur.

• La dyscalculie :

C’est un trouble spécifique des apprentissages numériques. L’enfant dyscalculique a des difficultés pour évaluer des quantités, pour réaliser des opérations ou encore pour résoudre des problèmes mathématiques.

Comment l’aider ? La dyscalculie vient souvent de pair avec un autre « dys ». L’amener chez l’orthophoniste pour travailler sur le raisonnement logico-mathématique peut être une première clé ; mais il peut être aussi bien de rechercher quel est l’origine du problème.

Source : Revue Sciences Humaines – L’enfant et le langage

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