Qu’est-ce que la parentalité positive ?

La parentalité positive, est une approche alternative de l’éducation fondée sur le respect de l’enfant. Elle exclut toute forme de violence éducative, et propose à la place des outils basés sur l’écoute, le dialogue, l’accompagnement, le respect mutuel.

Être bien soi-même :

Soyez vigilant sur votre sommeil, votre alimentation et vos activités pour que vous soyez bien et que vous puissiez vous préoccuper correctement de votre entourage. N’hésitez pas à entrer dans la spirale positive du don d’affection entre vous vos enfants et n’oubliez pas votre conjoin(te).

Soyez à l’écoute de leurs besoins :

Si les enfants deviennent insistants sur une chose, pour aucune raison selon vous, demandez-vous si cela ne vient pas d’autre part. A-t-il assez dormi ? mangé ? as-il besoin de repos ? ou d’être stimulé ?

Dans la parentalité positive, la communication est primordiale. Quand les deux parties peuvent communiquer sereinement, il n’est pas nécessaire de s’énerver ou de hausser le ton. Même les enfants ont le droit de dire, “maman, arrête de crier, demande moi calmement”, ou “papa, pas la peine de t’énerver je vais faire comme ci”.

Suivre le processus de développement de ses enfants :

Il faut accepter qu’il vous demande de l’aide pour une chose qu’il sait faire, ce n’est pas de la régression mais cela veut dire qu’il porte son attention sur un autre apprentissage. Par exemple il vous demande de l’aide pour les toilettes, alors qu’il connaît très bien, mais dans les minutes qui suivent il va s’appliquer sur ses lacets qu’il n’a jamais réussi. Il faut donc éviter de s’énerver systematiquement lorsque l’enfant échoue ou n’y arrive pas comme d’habitude.

Etablir les bonnes priorités :

Lorsque vous êtes avec vos enfants, et qu’une difficulté survient, prenez le temps d’être présent(e) à 100%, si vous cuisiniez en même temps, arrêtez, si vous étiez au téléphone, dîtes que vous rappellerez plus tard. Car c’est à ce moment que les enfants voient qu’ils sont une priorité et que le parent prend de son temps quand il y en a besoin.

Assumer sa part de responsabilité :

Si vous avez commis une erreur, ce qui arrive à tous parents. Ne vous en faites pas, lorsqu’il y a problème, il faut trouver la solution et vous ne la referez plus. Si vous souhaitez aller pic niquer avec des copines et vos enfants, qu’ils sont insupportables et que vous tombez dans une spirale infernale. Stoppez-vous et questionnez-vous sur l’origine de cette situation. L’enfant n’a pas assez dormi, il s’ennui, elle a faim, il a trop chaud etc… Et en réglant ce problème, le pic nique peut reprendre. Prenez en compte que les enfants ne se gèrent pas, c’est vous qui êtes là pour leur apprendre, si vous lui faites manquer la sieste, attention au retour de bâton.

Aider l’enfant à évacuer ses émotions intenses :

Les enfants ressentent les émotions encore plus fort car très souvent, ils ne savent pas exactement pourquoi elles sont là n’y d’où elles viennent.

Dans ce cas, pensez à vous. Lorsque vous êtes triste, vous ne voulez pas qu’on vous dise d’arrêter de pleurer, vous souhaitez juste une épaule sur laquelle déverser votre chagrin. Et bien , soyez cette épaule dont ils ont besoin. Si le petit bambin cri, c’est qu’il en a besoin, évidemment, apprenez-lui que cela ne se fait pas partout ni n’importe quand mais que s’il en a besoin, à la maison, quand les parents disent oui, on peut. Exprimer ses émotions peut être un moment de partage entre enfant et parents.

Vous êtes leur modèle :

Bien sûr, les enfants prennent leur parents comme modèle ! C’est pour cela qu’il faut faire attention au vocabulaire que l’on utilise, aux gestes, aux regards, ton employé. Les enfants sont de vrais éponges et absorbent tout ce qu’ils voient. Si vous ne souhaitez pas que votre enfant insulte, commencer par ne pas insulter devant lui.

S’excuser c’est reconnaître l’enfant à sa juste valeur :

Lorsque vous avez eu tort, n’hésitez pas à vous excuser. Le bambin doit savoir que ce n’était pas sa faute ou qu’il n’avais rien fait de mal. De plus, il prendra conscience que si les grands s’excusent, alors lui aussi devra le faire.

Pourquoi pas le langage des signes :

Cela peut être comme un code de la famille, qui tisse des liens, qui permet de parler sans que personne ne le sache. Cela permet aussi de pouvoir partager des choses que le bambin ne s’aurait expliquer avec des mots ou dans certaines circonstances, par exemple s’il y a du monde autour de vous.

Parlez à JE :

Ne lancez pas des phrases telle que “tu m’énerve”. L’enfant ne saura pas pourquoi, et ne saura donc pas quoi changer dans son comportement. Privilégiez le “JE suis agacé, quand je suis au téléphone et que tu cris, je n’entends plus rien”. Là le petit comprendra le contexte, ce qu’il a fait qui vous agace et il pourra adapter son comportement.

Privilégiez le conseil à l’interdiction :

Concrètement, préférez dire “assied-toi calmement” plutôt que “ne te balance pas debout sur ta chaise”. Il vaut mieux que l’enfant sache ce qu’il peut faire plutôt que tout ce qu’il ne peut pas faire.

Aider le à gérer ses émotions :

Un enfant qui mord ou qui frappe, ne souhaite pas être violent à tout prix, mais a une colère qui ne sait pas comment extérioriser. Donnez lui des techniques comme une comptine qui finit par la faire rire ou qui peut occuper ses mains pour le distraire au lieu de taper. Maximiser l’humour, car s’il rit c’est qu’il commence à se détendre.

Relativisez :

Comment savoir si cette bêtise, il faut, l’accepter, la punir, la comprendre, la faire simplement remarquer ? Dîtes-vous que les bêtises, jeux (parfois nuisants) font parti de l’enfance et de l’apprentissage. Vous trouverez toujours un côté positif à ce qu’ils font, et si vous n’en trouvez pas, apprenez leur à réparer ce qu’ils ont fait, ils se sentiront plus grands et éviteront de recommencer si faut tout nettoyer après.

Sources :

http://parents-naturellement.com/parentalite-positive-definition/

https://www.les-supers-parents.com/14-outils-de-parentalite-positive-et-bienveillante/