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graphique ikigai

Ikigaï, la méthode japonaise pour trouver sa mission de vie

Vous ressentez le besoin de donner un sens à vos journées ? C’est la vocation de l’ikigaï, la méthode japonaise pour trouver sa mission de vie tout droit venue d’Okinawa, au Japon. « Iki » signifie « vie » et « gaï » veut dire « qui vaut la peine ». Littéralement donc, le terme se traduit par « raison d’exister ». Il suffit d’un carnet, d’un stylo et d’un peu de temps libre pour explorer cette méthode ! Explications…

À Okinawa, dans le sud du Japon, la population a une espérance de vie largement supérieure à la moyenne mondiale (environ 50 centenaires pour 100 000 personnes). Son secret ? Une alimentation saine, de l’exercice physique et…l’ikigaï.

C’est quoi l’ikigaï ?

L’ikigaï est une philosophie de vie difficilement traduisible en français. Pour faire simple, elle vise à apporter une réponse à la fameuse question : « Pourquoi je me lève le matin et pourquoi ma vie vaut la peine d’être vécue ? ».

Ce concept japonais est l’un des six facteurs expliquant la longévité exceptionnelle des habitants d’Okinawa. C’est un archipel situé au sud-ouest du Japon. Selon cette méthode, chaque personne a sa propre mission de vie, il suffit de la trouver. La vôtre se trouve là, à la croisée de quatre chemins :

  • La chose que vous adorez faire ( la passion )
  • Ce dont le monde a besoin ( la mission )
  • Un travail pour lequel vous pouvez être payé ( la profession )
  • Ce pour quoi vous êtes doué ( la vocation )
ikigai la légende japonaise

La méthode pour trouver son ikigaï

Votre mission, si vous l’acceptez, va être de poser des actions concrètes pour avancer dans la bonne direction. Pour cela, le seul matériel dont vous avez besoin est un carnet neuf, qui vous sera utile lors de votre recherche et vos moments d’introspection.

Se retrouver avec soi-même

La 1ère étape, et la plus importante pour trouver son ikigaï, c’est de revenir à la base, c’est à dire vous. Ceci peut commencer par des questionnements tels que  «  Où j’en suis ? »,  « Ai-je besoin de changement ? »,  « Qu’est-ce que je désire ? »,  « Qu’est-ce que j’aime faire tous les jours ? » ,  « Comment je peux me faire du bien tout en servant les autres ? ».

L’important, c’est le caractère régulier de ce rendez-vous avec soi-même : ces questions doivent devenir des rituels. Pour y répondre, il faut d’abord se recentrer sur soi en instaurant une méditation quotidienne. Le but ? Faire le vide, observer ses pensées et les analyser. Ces moments de déconnexion, on peut les trouver à travers la marche, le dessin, le sport, le jardinage, l’écriture, etc. Chacun le sien, pourvu qu’il soit dédié à l’accueil, à l’écoute et à l’étude des réponses qui nous viennent. 

Creuser ses envies

Mais comment répondre à ces interrogations quand on n’a pas vraiment de passion, d’intérêt particulier ? Pas évident de trouver son ikigaï, de trouver sa voie lorsqu’on a toujours fait un travail que l’on considère comme « alimentaire ». Mais pas impossible pour autant. Dans ces cas-là, plusieurs méthodes : Vous pouvez vous tourner vers ce qui vous rend curieux, ce qui vous intrigue. Parce qu’une curiosité peut se muer en un projet, et un projet en un business.

Vous pouvez également remonter le temps pour vous rappeler quel était votre rêve d’enfant. Ensuite, vous pouvez vous connecter à ce qui vous procure de la joie : chaque soir, notez dans votre carnet trois moments heureux de votre journée. À la relecture de ce carnet, vous pourrez peut-être trouver des éléments qui reviennent, des activités, des contextes, des personnes… Enfin, il existe une une voie un peu plus désagréable mais très efficace. Vous pouvez vous intéresser à ce qui vous rend jaloux, puisque la jalousie révèle notre désir. En se penchant sur ce sentiment, on parvient à comprendre les aspirations qui se cachent derrière.

Trouver sa zone de brillance

Plus un job nous ressemble, plus on a la possibilité d’y exprimer ce que l’on a de meilleur, plus on est heureux. Pour atteindre cet idéal, nous devons trouver notre « zone de brillance », c’est-à-dire le domaine dans lequel on est doué et qui nous inspire.

Pour cela, notez toutes les qualités que vous vous trouvez et que votre entourage vous attribue. Choisissez-en trois dont vous ne vous passerait pour rien au monde : elles représentent votre zone de brillance.

Ensuite, réfléchissez sur la façon dont il est possible de cultiver ces vertus, de les incarner dans son quotidien, en les transformant en une activité professionnelle.

Par exemple, un excellent pédagogue peut décider de se reconvertir dans l’enseignement, tandis qu’une brillante dessinatrice peut enfin s’autoriser à mettre en vente ses créations. On médite dessus, seul ou accompagné d’un coach ou d’un thérapeute, on prend des notes. Surtout, on prend son temps.

Garder confiance

Tout changement nécessite du courage, de la patience et de la confiance. Ainsi, ne laissez pas vos peurs ou ego  vous freiner. En se fixant des objectifs trop hauts, on finit souvent par être incapable de les atteindre, paralysé par la peur de ne pas y arriver.

Pour ne pas se mettre des bâtons dans les roues, mieux vaut commencer petit. Se poser une action simple à réaliser, puis une autre, puis une autre… Quelle que soit l’action que vous vous êtes proposé de faire, si la prochaine vous semble trop difficile, c’est que vous avez besoin de la fractionner en plusieurs actions plus petites.

Préparez-vous également à échouer plusieurs fois avant de réussir à mener à bien votre projet. Aussi, trouvez le bon moment avant de vous lancer à fond. Vous avez de la valeur, alors faites-vous confiance. Agissez comme si vous étiez déjà la personne que vous voulez devenir.

S’entourer des bonnes personnes

Notre entourage définit littéralement nos expériences, nos émotions et donc notre vie. Ainsi, entourez-vous de personnes aux bonnes énergies, qui sauront vous soutenir sans vous juger ni vous décourager dans votre recherche. Un parent, votre conjoint, un ami, un professeur… Ils vous seront utiles quand, en proie au doute, vous manquerez de recul.

Il est important de renouer ou de renforcer le lien que vous avez avec ces personnes. Comme cela, vous pouvez profiter de leurs encouragements ou de leurs compétences. À l’inverse, éloignez-vous des personnes négatives. Ces dernières prodiguent des conseils non sollicités et projettent sur vous leurs propres angoisses. Bref, ils ne vous souhaitent pas tellement de bien… Il existe tout un tas de moyens pour personnes inspirantes, par exemple écouter des conférences, suivre des cours ou discuter sur les réseaux sociaux.

S’orienter grâce à la méthode japonaise ikigaï

Le concept de l’ikigaï peut aider de nombreux adolescents quand vient le moment de choisir une orientation. Bon nombre d’entre eux ne savent pas où donner de la tête et quelle direction prendre. Faire des choix de vie à un âge où on ne se connaît pas encore bien soi-même, c’est une étape compliquée. Pour leur éviter de changer de cursus au bout d’un an ou même en milieu d’année comme 40 % des étudiants français, apprenons la méthode ikigaï aux enfants.

Quelles expériences les as rendus heureux jusqu’à présent ? Qu’est-ce qui les a inspirés ? Que veulent-ils apporter à la société, au monde ? Réfléchir sur ce pour quoi ils sont doués les aide à prendre confiance. Aussi, prendre du temps pour eux ne peut leur faire que le plus grand bien. C’est également l’occasion de les responsabiliser, de les aider à prendre en main leur destinée

Pour aller plus loin on vous recommande le TEDx de Julien Peron  » L’éducation à la vie »

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