Le ministre de l’Éducation Nationale veut supprimer les devoirs à la maison !

Jean-Michel Blanquer, le nouveau ministre de l’Éducation Nationale, a décidé que les devoirs se feraient désormais en classe à la rentrée de septembre. Un mieux-être pour les enfants et pour les parents !

Plus de sérénité et d’égalité

Les enseignants donneront toujours des devoirs mais ceux-ci seront fait à l’école. C’est une annonce qui a été faite vendredi dernier à Avignon, lors du du 94ème congrès de la Fédération des parents d’élèves de l’enseignement public (PEEP).
Cela permettra aux familles d’être plus tranquilles sur ce sujet et également de réduire les inégalités qui peuvent exister. Plus de sérénité et plus d’égalité car tous les parents n’ont pas forcément toutes les clés pour aider au mieux leurs enfants.

Concrètement, pas de forme bien précise mais plusieurs pistes sont privilégiées : « Je vais écouter les acteurs pour affiner ce processus (…) on va s’adapter à chaque cas, par exemple au collège cela peut prendre la forme d’études dirigées de 16h à 18h le soir dans tous les collèges, et pas seulement en éducation prioritaire. »

Les devoirs à la maison

Les devoirs à la maison occuperaient 90% des enfants et près de 60% des parents selon une étude menée par Le Parisien. Bien qu’officiellement banni pour les primaires, les devoirs à la maison sont à l’heure actuelle incontournables. Selon une étude OpinionWay réalisée pour l’association Zupdeco – qui milite pour la fin des devoirs à la maison – 97% des parents constatent que leur enfants sont très souvent chargés de devoirs. 58% de ces mêmes parents les aident chaque soir entre un quart d’heure et une demi-heure.

La FCPE, première association des parents d’élèves, prêche régulièrement la suppression des devoirs à l’école primaire contre l’avis d’un bon nombre de ses adhérents. En effet, c’est un rituel tellement ancré dans nos modes de vie depuis longtemps, qu’il est difficile de se voir changer. On note que 2 parents sur 10 soutiendraient que les devoirs à la maison ne sont pas importants pour bien acquérir ses connaissances. Plus loin encore, 30% s’inquiètent lorsque le cartable de leurs enfants est trop léger.

Pour beaucoup de parents, qui angoissent quant à la scolarité de leurs enfants, les devoirs c’est aussi un moyen de contrôler ou d’identifier les difficultés de leurs enfants.

Les devoirs : une source d’angoisses !

Pour un tiers des parents, les devoirs sont source de partage; l’autre tiers voit les devoirs comme une routine et enfin le dernier voit les devoirs comme une véritable source de stress, de disputes, voire d’angoisse.

Quand certains se sentent débordés, d’autres parents ont plus de facilités ! Des inégalités qui pourraient bien changer grâce à cette nouvelle réforme. Affaire à suivre…

Source : http://positivr.fr/
http://m.leparisien.fr/

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