L’école Arborescences ou une école spécifique pour les enfants surdoués

En région parisienne, l’école Arborescences propose des méthodes d’enseignement inédites à 45 enfants surdoués.

« Deux sur trois enfants surdoués seraient en échec scolaire. » Ces enfants ont du mal à s’épanouir dans les structures scolaires classiques. L’école Arborescences a conçu un programme éducatif spécifiquement pour eux.

Une école pour apprendre à gérer ses émotions

« Comment assurer une scolarité classique à un enfant entre 5 ans et 11 ans dont le quotient intellectuel dépasse les 130 ? » C’est cette question qu’Isabelle Combes s’est posé avec un de ces garçons et qui l’a décidé, en 2009, de fonder son école : « L’enfant est au centre de notre pédagogie. Nous travaillons essentiellement son épanouissement et le contrôle de ses émotions. » Car un enfant surdoué est hypersensible et ressent les émotions très fortement. C’est pourquoi il est nécessaire de leur apprendre à gérer leurs émotions.

Se préparer à l’entrée au collège

Parmi ces enfants, « s’il n’y a pas de prise en charge, un élève sur trois redouble, un sur cinq arrête avant le bac et seuls deux sur cinq dépassent bac + 2 ». « Nous leur enseignons l’autonomie et le vivre ensemble mais tout en développant leur créativité » explique Isabelle Combes. Ils n’ont pas d’objectifs scolaires même s’ils suivent les programmes. « L’idée de l’école est vraiment de les préparer socialement à entrer au collège en acceptant leurs différences. »

De nouvelles méthodes d’enseignement

Pour les préparer, cela demande de mettre en place des méthodes d’enseignement inédites. Par exemple, dans l’année, « les parents assistent à trois séances de trois heures pour prolonger à la maison le travail fait à l’école. » Chez Arborescences, pas de punitions mais des séances d’explications. Enfin, afin de proposer des « contenus riches », des intervenants extérieurs participent au programme : professeurs de chinois, d’anglais, de danse, de musique…

« Ils ont une façon différente de penser. Ce qui nous oblige, sans arrêt, à remettre en cause notre enseignement et ça, c’est un défi passionnant, analyse Yves le Parc, enseignant. Cela nous donne beaucoup de liberté mais également une grande responsabilité. »

A noter : Si vous êtes dans le Sud et que cela vous intéresse pour vos enfants, Arborescences existe aussi dans la région Toulousaine.

Source : http://www.leparisien.fr/

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