Mieux comprendre les écoles alternatives

Le système éducatif serait en crise ! En effet, d’un côté nous avons à faire à une institution bureaucratique, pesante ; et d’un autre côté se trouvent des humains, des parents, enfants, enseignants qui souhaitent plus de mieux-être dans l’école. Une insatisfaction du système français se fait donc ressentir. Pour y pallier, un bon nombre d’écoles alternatives voient le jour. Pourtant les écoles privées hors contrat ne représentent que 2% des élèves et les écoles privées sous contrat, elles, représentent 20%.

Une école alternative, c’est quoi ?

Les établissements privés, hors contrat et sous contrat, sont tous deux soumis à l’inspection de l’éducation nationale mais présentent des différences.

• École privée hors contrat : Elle n’est pas obligée de suivre les programmes de l’Education Nationale et payent ses enseignants avec ses propres ressources. Elle peut solliciter une reconnaissance officielle afin de permettre aux élèves de pouvoir recevoir une bourse de l’Etat. Enfin, certains établissements peuvent préparer à des diplômes d’Etat mais la majorité ont leurs propres formations comme les écoles de commerce ou les écoles d’ingénieur.
• Ecole privée sous contrat : Elle est soumise à l’application des programmes de l’Education Nationale et les enseignants sont payés et formés par l’Etat. Cependant, l’école est autonome dans sa gestion, dans les frais scolaires demandés et également dans les activités hors de la classe proposées.

Quels principaux courants prônent-elles ?

Il existe bien une vingtaine de courants alternatifs, mais certains sont plus répandus que d’autres. Parmi eux, on retrouve :

• La pédagogie Freinet : fondée sur la coopération, la citoyenneté et la création. L’expression libre des enfants est valorisée par des textes ou bien des dessins. A l’école, pour eux, copier et parler à son voisin sont des techniques à mettre en avant. Enfin l’enseignant joue un rôle d’accompagnant plutôt que de donneur de leçons.
• Decroly : cette méthode met en avant l’intégration des activités scolaires dans leur milieu naturel et social. Son fondateur a mis aussi en œuvre la « méthode globale » d’apprentissage de la lecture et de l’écriture, qui prend en compte la psychologie des enfants.
• Montessori : cette méthode prend en compte le développement naturel de l’enfant. Les enfants développent leurs facultés aussi bien physiques qu’intellectuelles, à l’aide d’outils principalement basés sur les sens. Chacun allant à son propre rythme…

Source : https://www.colibris-lemouvement.org/
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