Rentrée universitaire : ce qui va changer en 2018

L’objectif du gouvernement est de réduire l’échec en Licence tout en mettant fin au tirage au sort, pratiqué jusqu’à maintenant à l’entrée de certaines licences pour départager les candidats lorsque le nombre de places y était insuffisant.

Différentes mesures spécifiques devraient être mises en place dès cette année avec par exemple une nouvelle plateforme qui remplacera l’algorithme APB actuel…

 

 

• Meilleure orientation dès le lycée avec deux professeurs principaux

 

Afin de mieux aider les élèves à se décider parmi la multitude de formations existantes, il y aura désormais deux professeurs principaux dans chaque classe de terminale. Deux semaines de l’orientation seront organisées afin de faire découvrir aux lycéens l’enseignement supérieur.

 

• Conseil de classe qui donnera un avis sur les voeux des lycéens

 

Une des grandes nouveautés de la réforme est celle-ci. En effet, dès la terminale, le lycéen indiquera ses choix de formation dans l’enseignement supérieur. Et ce, dès le début de l’année, et en présence des enseignants. Il bénéficiera d’un accompagnement personnalisé. Ainsi, le conseil de classe du premier trimestre fera une première recommandation vis-à-vis de ses voeux en fonction des résultats obtenus.

 

• Nouvel APB : moins de voeux et plus de classement

 

En Janvier 2018, un nouvel outil d’orientation verra le jour. C’est le début de la fin de l’algorithme APB, qui reposait sur l’ordre des voeux de chaque bachelier et sur le critère de son lieu d’habitation. Désormais, et grâce à cette modification, le lycéen devra faire moins de 10 voeux de formations et n’aura plus besoin de les classer.

 

• Une commission pour trouver une formation aux bacheliers sans place

 

Pour les bacheliers qui resteraient sur liste d’attente à l’entrée des licences demandées, et à l’issue de la procédure d’admission, une commission sera réunie. Celle-ci se fera sous la présidence des recteurs avec des enseignants du secondaire et du supérieur. Ainsi, à l’aide des résultats obtenus et en fonction de leur projet d’études, la commission devra lui offrir une proposition de formation adéquate.

 

• Une licence plus ou moins rapide

 

Au sein de chaque université, des directeurs d’études définiront avec les étudiants un parcours “sur mesure”. Ainsi, l’étudiant pourra réaliser sa licence à son rythme soit en deux, trois ou quatre ans. Certains d’entre eux pourront choisir d’effectuer une année dite de césure, entre le bac et l’université.

 

• Plus de sécurité sociale étudiante

 

Le gouvernement a décidé de mettre fin au régime de sécurité sociale étudiante à la rentrée 2018. Tous les étudiants seront désormais inscrits au régime général. Ainsi, la cotisation sera supprimée.

 

 

Source: www.lemonde.fr