Une éducation alternative à base d’équitation

Belle-Eglise : l’équitation pour aider les décrochés de l’école

 

Ce beau projet, c’est Julie Fretel, habitante de Belle-Eglise, près de Chambly, qui en a eu l’idée.

Cette monitrice d’équitation et éducatrice scolaire, va ouvrir une école alternative destinée aux élèves se sentant mal dans le système traditionnel. Ici, chaque élève tissera un lien avec un cheval.

En effet, après avoir travaillé le français, l’histoire et les mathématiques, les enfants iront nourrir les chevaux.

Elle est convaincue que l’apprentissage accompagné de la pratique de l’équitation peut sauver les élèves mal à l’aise dans de grandes classes.

 

 

Son projet

 

A la rentrée scolaire prochaine, elle compte ouvrir une structure alternative hors contrat pour les enfants qui ont des difficultés scolaires et dont le système d’apprentissage traditionnel ne convient pas.

Du CP jusqu’à la fin du collège, cette classe pourra accueillir une quinzaine d’élèves.

Le professeur qui s’occupera des enfants dispensera des cours au rythme de chacun avec un effet d’entraînement collectif dû aux multi-niveaux.

Les enfants auront le droit de choisir l’ordre des matières dans lequel ils veulent planifier leur journée.

A l’heure du goûter, les élèves iront partager un moment avec les 5 poneys et chevaux.

 

« Ces animaux, des amis qui ne jugent pas, sont le reflet du comportement des humains. L’enfant pourra ainsi comprendre ses émotions et ses sentiments », prévoit la monitrice d’équitation 

Au total, selon l’option, les enfants auront aussi une demi-journée à une journée entière d’équitation par semaine.

 

Son projet serait, d’après elle, comme une voie de réinsertion au rythme de l’éducation scolaire. Un moyen efficace pour redonner goût aux études.

Justement, pour enseigner ce savoir être, elle compte sur des spécialistes du département voisin qu’elle a pu rencontrer lors de son cursus de formation. Sophrologue, psychosociologue, orthophoniste…

Ils sont nombreux à suivre le projet. Ils interviendront en fonction des besoins des enfants.

 

 

 

Source: http://www.leparisien.fr/